
CESARE BRODERMANN
Are you holding me , or am i holding myself?
2018
Performeur, photographe et directeur artistique, son travail allie performance, mouvement, photographie, cinéma et installation pour explorer le potentiel physique illimité du corps humain et son lien avec la Terre.
Résidant actuellement à Tel Aviv, il collabore avec l'une des compagnies de danse les plus reconnues au monde, la Batsheva Dance Company, The Young Ensemble, où il a interprété des œuvres d'Ohad Naharin et de Sharon Eyal.
Brodermann a collaboré avec différentes compagnies, notamment « Gallim Dance » à New York, avec laquelle il a pu se produire au Metropolitan Museum of Art. Outre son appartenance à différentes compagnies, Brodermann a également partagé son expérience en Amérique, notamment au Costa Rica, au Mexique et aux États-Unis, notamment à l'Université des Arts de Philadelphie, à la School of Creative and Performing Arts de New York et au DOMO de Mexico.
En tant que photographe, il a présenté son travail dans différents magazines en Europe et aux États-Unis, avec la collaboration d'artistes internationaux comme King Kong Magazine, Risk Magazine, Out Magazine et Mode in Motion, explorant différentes perspectives de l'art contemporain au sein de la scène LGBTQ+.
Les installations artistiques de Brodermann ont été présentées à la Health Gallery, au Center for Performance Research et au Brooklyn Night Bazaar à New York.
En tant que réalisateur, son premier court-métrage, intitulé « Are you holding me, or am I holding myself ?», réalisé en 2017, a été présenté et a remporté plusieurs prix nationaux et internationaux aux États-Unis, au Canada, en Écosse et en Europe, et a été sélectionné dans la section courts-métrages du Festival de Cannes.
Cesar vient de présenter sa première exposition personnelle multidisciplinaire, « PROXIMIDAD », à l'Université de la Communication de Mexico.

BIOGRAPHIE
SYNOPSIS
Ce film est une étude personnelle qui examine la relation entre notre esprit et notre corps, nos pensées et nos actions, ainsi que les écarts parfois insurmontables entre ce que nous pensons vouloir ressentir et ce que nous vivons réellement.
Dans ce film, je pose la question « Me retiens-tu, ou me retiens-tu moi-même ?» et je tente d'y répondre par une étude du mouvement décrivant la relation entre moi-même en tant qu'individu – un corps humain sensible et réceptif – et diverses influences extérieures. Je place le corps humain dans des conditions extrêmes. Tantôt vivant dans une réalité plus ancrée ou neutre, tantôt dans un monde plus chaleureux et surréaliste, j'explore ce que signifie créer et lutter contre certaines limites issues de l'introspection et du tourment que nous infligeons à nos expériences passées, et les moyens par lesquels nous pensons pouvoir atteindre un état émotionnel ou physique idéal.
Notre perception de nous-mêmes nous entrave-t-elle ? En reconnaissant nos schémas, bons et mauvais, prenons-nous simplement conscience que nous sommes nos pires ennemis ? La prise de conscience que j’ai recherchée à travers ce film est que nous recherchons tous une connexion humaine, quelqu’un pour nous tenir et quelqu’un à qui tenir.