Alexia Fernandes (elle/ils/il) est une scénariste-réalisatrice portugaise et française. Diplômés en 2011, ils se spécialisent en réalisation cinématographique à l'École des technologies, de l'innovation et de la création de Lisbonne.
Leurs courts métrages ont été nominés lors d'événements prestigieux tels que Fantasporto, le Festival du film de Lisbonne et Sintra et le Festival international du film de Faro. De plus, leurs scénarios ont été reconnus par la Maison des Scénaristes, ce qui les a amenés à participer à la rencontre annuelle entre auteurs et producteurs lors du Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand en 2019.
Pendant environ trois décennies, Alexia Fernandes a résidé dans trois pays et cultures distincts. Ils ont vécu la vie en France, leur pays de naissance et où le père a émigré en 1970 ; le Portugal, où les parents sont revenus en 2000 ; et l'Allemagne, où ils ont élu domicile depuis 2014. Depuis 2023, ils ont choisi de partager leur temps entre Berlin et Leiria.
SYNOPSIS
Au milieu des pressions sociétales pour se conformer, un protagoniste a du mal à s'adapter à des rôles prédéterminés. Pourtant, à travers un voyage de découverte de soi, ils affrontent les contraintes du conformisme, naviguant dans la dynamique complexe de l’identité et des normes sociétales.
statement
Créé comme un poème sur la relation inhérente entre identité et normativité, Olhares est un voyage visuel qui nous mène dans le royaume de nos émotions. Un moment onirique où prendre conscience à quel point chacun de nos sentiments est unique et entrelacé devient essentiel à qui nous sommes dans son ensemble.
S'inspirant du livre Le Partage Social des Émotions (Rimé, 2005), Olhares illustre une scène d'une chaîne sociale, où l'expérience émotionnelle elle-même se modifie au fur et à mesure que le récit progresse d'une personne à l'autre. Dans le but d'approfondir les effets que le partage de situations émotionnelles complexes peut avoir sur un climat sociétal, j'avais l'intention d'incarner ce que l'on ressent lorsque l'individu est humilié et que l'identité d'un groupe est renforcée.
Presque tous capturés en deux plans séquences, l'accent est mis sur la dispersion qui se produit dans le mouvement plutôt que sur un contraste dans une perspective binaire. En rapprochant des points de vue polarisés, Olhares présente une époque où nos vies personnelles deviennent des impératifs politiques, nous obligeant à réévaluer ce qui constitue notre monde intérieur.